
Bonjour, bienvenue dans L'édito !
Depuis ce matin, officiellement, nous avons donc le droit de, petit à petit, reprendre une vie. Pas une vie ordinaire, pas celle d'avant en tout cas. Mais les mesures de confinement ont bel et bien été levées.
Dès lors, nous allons revenir progressivement à nos activités. Pas tous, hélas : en premier lieu, parce que certaines familles ont payé un lourd tribut à cette épidémie, et j'ai une pensée toute particulière pour elles en ce jour ; ensuite, parce que certains secteurs de l'économie n'ont pas encore l'autorisation d'accueillir à nouveau du public, et par conséquent de travailler "normalement" ; enfin, parce que le tissu commercial et industriel s'est malheureusement morcelé, nous avons perdu des entreprises, mais sans doute était-ce là le prix à payer pour sauver un maximum de vies.
À l'aube de cette journée un peu spéciale, nous aurons donc une pensée pour les victimes de ce virus. Aussi, comment ne pas être émus devant ceux qui, ici, ont œuvré à nous sauver, parfois au péril de leur existence, ou devant ceux qui, là, ont permis au pays de survivre, malgré tout. Tous ont fait preuve de force, de courage, d'abnégation : nous leur en sommes reconnaissants aujourd'hui, et devrons l'être demain.
Nous allons commencer à panser nos plaies. Tourner la page ne sera pas chose aisée, d'autant que la menace épidémique plane encore au-dessus de nous. Pourtant il faut avancer, et garder, dans cette nouvelle vie qui démarre, des réflexes acquis au cours des semaines passées. Je ne doute pas que le moment que nous venons de vivre, si douloureux et si particulier, nous aura rendus, individuellement et collectivement, plus forts.
Prenez soin de vous, des vôtres, des autres.
Bonne semaine.